Chaque mois, votre newsletter vous propose de découvrir les réponses d’un membre du club au « questionnaire du karateka », dit aussi « portrait chinois de karatékas », conçu par Sophie.
Aujourd’hui Romain, 1er dan, répond à un questionnaire renouvelé (deux nouvelles questions !), nous parle de ses souvenirs, de ses oublis et nous rappelle que le karaté à Niji-Kan peut aider à dire qui l’on est sans se soucier de l’avis des autres. Tout cela en évoquant des couleurs et des chansons…
Nous avons commencés par les sensei et les ceintures noires (respect, toujours !), mais nous ouvrons à présent le questionnaires à tou.te.s : n’hésitez pas envoyer vos réponses à srabau [AT] free.fr
yoi ! Tenez-vous prêt·es !
Quel est ton premier souvenir de karaté ?
[Romain] Ça commence avec une question hyper difficile, j’ai déjà du mal à me souvenir de ce que j’ai fait la semaine dernière. Il ne s’agit donc pas vraiment d’un souvenir précis mais plutôt de fragments d’une période lointaine : des couleurs (le gymnase de l’époque surtout avec la lumière de l’été, le bleu du gymnase où j’ai fait mon premier TIP), des heures passées en petit groupe de ceintures blanches à travailler sur le côté avec Alain, je crois que Christian me terrifiait à l’époque… Ça fait plus d’un souvenir !
Te souviens-tu de ton premier passage de grade (et peux-tu nous en dire deux mots) ?
[R] Malheureusement je n’en n’ai aucun souvenir. Je vais donc prétendre que tout s’est très bien passé.
Te souviens-tu du moment où tu as compris que tu continuerais le karaté, que tu irais (au moins) jusqu’au premier dan (et peux-tu nous raconter) ?
[R] Probablement au premier changement de couleur de ceinture (blanche sup vers jaune). C’était lié à au moins trois choses : d’abord, la confirmation que c’est un sport qui me convenait ; ensuite, je voulais me prouver à moi-même que je pouvais y arriver ; enfin, je voulais aussi prouver aux « autres » que je pouvais y arriver. Quand j’ai annoncé à mes amis que j’avais commencé le karaté, une amie m’a dit que ça ne me ressemblait pas du tout. Et je l’avais assez mal pris car j’étais dans une période où je crois que j’en avais assez d’être défini par les autres.
Quel est ton plus beau souvenir de karatéka ?
[R] Les Gay Games, pour l’émulation au sein du club, et l’ambiance durant tout l’évènement (aussi bien sur le site des épreuves que dans la ville, le village sur le parvis de l’Hôtel de Ville, la cérémonie de clôture et ses interminables répétitions…).
Et ton pire souvenir (si tu en as un) ?
[R] Échouer à la première présentation de la ceinture noire. Dans l’absolu, ce n’est pas la fin du monde, les raisons de ma réaction sont donc probablement à chercher dans les réponses à la question 3 😉
C’est entendu, le karaté est le plus beau des arts martiaux, mais si tu devais en pratiquer un autre, cela serait ?
[R] Le taekwondo, la self-défense, le JJB… Plein d’idées !
Faire de la musique ou chanter, peindre, écrire, filmer etc. Quelle activité artistique, selon toi, s’accorde le mieux avec la pratique du karaté ?
[R] La danse ! Un kata, c’est « juste » une choré.
Si tu étais un kata, cela serait lequel ?
[R] Le kata strophe ! (Je recycle une blague ratée, désolé). Peut-être Pinan Chodan, c’est mon préféré des Pinan je crois.
Si tu étais une technique de défense ? Et une technique d’attaque ?
[R] Sans parler de qualité de l’exécution : soto uke pour la défense (je trouve ce mouvement « instinctif ») et mawashi geri en aile de poulet pour l’attaque (Christian adore cette technique perso).
Où rêverais-tu de pratiquer ?
[R] Dans un dojo propre ! Éventuellement dans un cadre un peu plus bucolique, mais à 15 minutes du centre de Paris. Quelque chose où on pourrait ouvrir les murs l’été et profiter d’une forêt en paysage. Bref, un truc simple !
As-tu un message ou un conseil à faire passer depuis le futur au jeune ou à la jeune ceinture blanche que tu as été ?
[R] N’attends pas la fin de la vingtaine pour te lancer, et sois un poil moins scolaire.
Qui ne connaît pas Niji-Kan ! Mais tu l’as connu comment notre club ?
[R] Via l’annuaire des assos de la FSGL, après un essai infructueux dans un club hors-FSGL.
Niji-kan, à part le meilleur club de karaté au monde, c’est quoi pour toi ?
[R] Des rencontres qui ont changé ma vie. C’est très cliché, mais c’est vraiment le cas. J’embrasse Michel et Etienne, ils n’ont peut-être pas eu cette impression mais ils m’ont fait grandir.
Karaté Kid ? Petit Panda ? Ours flexible ? Gazelle énervée ? Est-ce que tu as un surnom secret que tu te donnes quand tu pratiques ? Et sinon, c’est peut-être l’occasion de t’en créer un : promis, on ne le répètera pas !
[R] Absolument pas de surnom en tête… La plupart du temps, j’ai plutôt en tête les chansons que j’écoutais dans le métro pour venir. S’il fallait vraiment inventer un surnom tout de suite… Karatekaraoke ?
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