Portrait de Dylan

Chaque mois, votre newsletter vous propose de découvrir les réponses d’un membre du club au «questionnaire du karateka», dit aussi «portrait chinois de karatékas», conçu par Sophie.

Aujourd’hui Dylan, notre sensei depuis deux ans et arbitre de karaté au niveau régional depuis février 2024, nous parle du jour où il a compris qu’il aimait vraiment le karaté, et aussi de la plage de Torremolinos….

Et bientôt nous ouvrirons le questionnaire à tou·tes : yoi ! Tenez-vous prêt·es !

Quel est ton premier souvenir de karaté ?

[Dylan] Je devais avoir 7 ans, c’est un souvenir assez flou, mais je pense me rappeler d’un de mes cousins (qui avait commencé le karaté un peu avant moi) me faire une démonstration dans ma cuisine. Du coup je me suis dit « go », ou plus exactement, ma mère m’a proposé et j’ai dit « go ».

Te souviens-tu de ton premier passage de grade (et peux-tu nous en dire deux mots) ?

[D] Je devais avoir 7 ans (bis), mais cette fois ma mémoire ne se souvient de rien.

Te souviens-tu du moment où tu as compris que tu continuerais le karaté, que tu irais (au moins) jusqu’au premier dan (et peux-tu nous raconter) ?

[D] Assez tardivement, mais c’est un passage de grade dont je me souviens pour le coup – j’étais ceinture marron, et on nous demandait au club d’assister les instructeurs. Au moment de prendre une décision, je trouve que le candidat ne mérite pas sa ceinture. L’instructeur me dit qu’il hésite, car il souhaite encourager le candidat. Je lui réponds que si le candidat abandonne le karaté pour une ceinture, c’est qu’il n’a pas compris le karaté (et vous pensiez que Christian était le bad cop parmi vos instructeurs). C’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’aimais vraiment le karaté, que je continuerai surtout même après ma ceinture noire, et que le candidat en face de moi n’a pas eu son grade.

Quel est ton plus beau souvenir de karatéka ?

[D] Mon premier Open de Paris, ado. J’étais émerveillé de voir des compétiteur·trices de si haut niveau. Je dois d’ailleurs encore avoir chez mes une collection d’autographes de compétiteur·trices plus ou moins inconnu·es – pour moi, ielles étaient tous beaucoup trop fort·es.

Et ton pire souvenir (si tu en as un) ?

[D] Un entraînement élite au niveau régional. Plusieurs exercices dont le but était de se faire mal « pour se renforcer ». Une vision du karaté à mille lieues de la mienne, je n’y suis jamais retourné.

C’est entendu, le karaté est le plus beau des arts martiaux, mais si tu devais en pratiquer un autre, cela serait ?

[D] Alors… Je demande une définition d’art martial avant de me prononcer. Mais, en me basant sur la liste disponible sur le très officiel Wikipédia, j’aime beaucoup la capoeira, et j’aime beaucoup la savate.

Faire de la musique ou chanter, peindre, écrire, filmer etc. Quelle activité artistique, selon toi, s’accorde le mieux avec la pratique du karaté ?

[D] Joker, toutes, et aucune en particulier. 

Si tu étais un kata, cela serait lequel ?

[D] Si j’étais un kata, probablement Gankaku. Parce que c’est le kata de la grue, mais que c’est quand même un kata Shotokan (et que ça reste mes origines et ce que j’ai pratiqué le plus longtemps). Mais si on étend aux katas que j’adore voir exécutés, on peut ajouter au moins Kishimoto no kushanku, Unsu et Papuren.

Si tu étais une technique de défense ? Et une technique d’attaque ?

[D] Une technique de défense, probablement heiko uke. Une techniques d’attaque, probablement kakato geri.

Où rêverais-tu de pratiquer ?

[D] Réponse honnête : sur la plage de Torremolinos, avec Damian Quintero. 

As-tu un message ou un conseil à faire passer depuis le futur au jeune ou à la jeune ceinture blanche que tu as été ?

[D] C’est déjà la demi-finale de Drag Race ? Probablement pas grand-chose, seulement de ne jamais oublier de s’amuser et de prendre du plaisir.

Niji-kan, à part le meilleur club de karaté au monde, c’est quoi pour toi ?

[D] C’est une famille, c’est un club où je me suis épanoui et continué à m’épanouir, c’est le club où j’ai obtenu mon premier dan et mon DIF. C’est beaucoup de choses.