Chaque mois, votre newsletter vous propose de découvrir les réponses d’un membre du club au «questionnaire du karateka», dit aussi «portrait chinois de karatékas», conçu par Sophie.
Aujourd’hui Anne, premier dan depuis décembre, partage avec nous ses souvenirs d’enfance de karaté et nous rappelle aussi qu’à Niji-Kan on peut être soi-même !
Et bientôt nous ouvrirons le questionnaire à tou·tes : yoi ! Tenez-vous prêt·es !
Quel est ton premier souvenir de karaté ?
[Anne] J’ai commencé le karaté à 9 ans à la Réunion. Le souvenir marquant de mes débuts restera ma première compétition de kata, les championnats de la Réunion je pense. J’étais ceinture jaune, je crois, et très jeune, 9 ou 10 ans. J’ai été sortie dès le premier tour. J’ai pleuré toute la matinée car mon orgueil blessé me faisait un mal de chien. J’étais hyper triste car mes copains et cousins avaient eu des médailles et moi pas, alors que je pensais avoir un bon niveau. Cet échec cuisant m’a donné la motivation pour être au niveau des filles que j’avais vues. J’ai beaucoup travaillé et progressé depuis ce jour car j’ai toujours fait au moins quatrième à toutes les compèt régionales qui ont suivies 😊
Te souviens-tu de ton premier passage de grade (et peux-tu nous en dire deux mots) ?
[A] En deux mots : rapide et imprévu. J’étais enfant, j’avais 9 ans. J’avais commencé le karaté depuis un mois et notre prof avait décidé, à la fin du cours, de faire passer la ceinture jaune à deux élèves dont moi 🙂 Je ne l’ai compris qu’à la fin quand il a annoncé les ceintures. J’étais très fière.
Te souviens-tu du moment où tu as compris que tu continuerais le karaté, que tu irais (au moins) jusqu’au premier dan (et peux-tu nous raconter) ?
[A] Je crois que je n’ai jamais vraiment envisagé la ceinture noire lors de ma première vie de karatéka (de 9 à 16 ans). À cette époque, je vivais mon karaté à travers la compétition et j’apprenais des katas supérieurs pour les présenter en compétition. Pendant ma longue période d’arrêt (entre 16 et 36 ans), je n’ai pas pensé à la ceinture noire et au premier dan avant de reprendre en club et de voir que j’avais toujours un bon niveau et que je pouvais aller décrocher mon premier dan que je considère comme mon bac de karaté, le sésame qui ouvre des portes vers une pratique plus profonde et plus amusante aussi pour moi.
Quel est ton plus beau souvenir de karatéka ?
[A] Ma médaille de vice-championne de la Réunion kata, ma ceinture préparée et décrochée avec Mathieu et le Club et… les 30 ans de Nijikan.
Et ton pire souvenir (si tu en as un) ?
[A] Il n’y en a pas 😄
C’est entendu, le karaté est le plus beau des arts martiaux, mais si tu devais en pratiquer un autre, cela serait ?
[A] L’aïkido.
Faire de la musique ou chanter, peindre, écrire, filmer etc. Quelle activité artistique, selon toi, s’accorde le mieux avec la pratique du karaté ?
[A] La danse ! je fais de la danse classique aussi et je trouve que les deux se marient bien. Ma prof de danse m’a d’ailleurs proposé d’introduire des mouvements de karaté dans notre pratique… à suivre car l’idée est séduisante.
Si tu étais un kata, cela serait lequel ?
[A] Chatanyara Kushanku (kata Shitoryu) ou le kata shotokan Kanku dai qui doit être son équivalent.
Si tu étais une technique de défense ? Et une technique d’attaque ?
[A] Shuto baraï et Mae geri
Où rêverais-tu de pratiquer ?
[A] Je suis bien à Nijikan pour l’ambiance et l’enseignement, pour le lieu un dojo plus lumineux ou des cours en extérieurs dans la nature (au parc Montsouris ou celui de la Cité U) me plairaient bien.
As-tu un message ou un conseil à faire passer depuis le futur au jeune ou à la jeune ceinture blanche que tu as été ?
[A] Je lui dirais de garder la motivation et de respecter un peu plus l’enseignement de ses maîtres, malgré l’ennui mortel de la répétition et de moins la ramener en cours. La répétition, c’est l’essence de l’apprentissage meuf alors prends ton mal en patience et perfectionne ton karaté !
Niji-kan, à part le meilleur club de karaté au monde, c’est quoi pour toi ?
[A] Nijikan est le club qui m’a donné la confiance, le soutien nécessaire pour que le passage du premier dan devienne un rêve réalisable facilement. Tout a été fluide, du jour où Dylan, Christian et Mathieu m’ont dit aux Blanc Manteaux “mais oui tu vas pouvoir passer ta ceinture même si tu viens du Shotokan !” et cela s’est vérifié ! Et surtout c’est un club où la rigueur du karaté côtoie les sourires (déso Christian 😉) voire le rire de la convivialité. Si je devais résumer, je dirais que je me suis sentie accueillie chez Nijikan, je sens que je peux être moi-même parmi vous. C’est reposant !
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