Le kata musical aux Gay Games

Tu rêves de danser ton kata sur ta musique préférée ? C’est possible grâce au kata musical. Marie Sensei, nous en dit plus sur le kata musical qui a été intégré aux compétitions des Gay Games, dans un esprit de convivialité et d’amusement.

Une occasion de voir ou de revoir le kata musical qu’Allen Wood, ami de Niji-Kan et militant historique, avait présenté aux Gay Games

Le kata musical a été intégré aux compétitions des Gay Games, dans un esprit de convivialité et d’amusement. Cette compétition clôt généralement la journée de compétition de kata, il s’agit d’anticiper/annoncer les festivités de fin de journée. 

Les règles officielles sont : l’épreuve ne doit pas dépasser les trois minutes, de l’entrée sur le tatami au salut final, et c’est un kata sans armes. La·le compétitrice·teur choisit sa musique, qui ne doit pas être offensante (en clair, on évite les morceaux de rap pleins de “bitches” et “faggot”).

Officiellement, les règles de notation sont les mêmes que pour un kata traditionnel, à l’exception que tout ajout créatif est valorisé, contrairement aux katas traditionnels où cela est proscrit.

Dans les faits, on parle ici d’une compétition festive, et les shows “à l’américaine” sont particulièrement prisés : musique entraînante, coups de pied circulaires sautés, strass et paillettes auront beaucoup plus de succès qu’une musique traditionnelle à la cithare… Même si votre technique est impeccable. ça, c’est si vous voulez participer dans l’esprit de faire un résultat.

Il est tout à fait possible de préparer un kata musical dans un esprit totalement différent : il s’agit de sublimer l’artiste qui sommeille en vous, et donc de créer un enchaînement avec des techniques qui vous correspondent, sur une musique qui parle à votre cœur et à vos émotions. Et si votre truc c’est un nocturne de Chopin ou Les Lacs du Connemara, lancez-vous ! Prenez cette épreuve comme un exercice original d’appropriation de vos techniques préférées, ce que vous en avez compris dans leur réalisation en bunkai par exemple, d’en tester l’efficacité, le rythme, la respiration, sur un thème qui vous parle. La médaille n’a aucune importance dans ce cas.

Et si vous préférez faire une choré sur Beyoncé, en justaucorps lamé-doré, ça plaira aussi beaucoup ! C’est moins formateur dans la réflexion que vous pouvez mener sur votre pratique, mais les Gay Games, c’est aussi une fête !

Marie B.

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