« Le karaté est un art martial, dit japonais. Cependant, son origine est okinawaïenne (l’île principale de l’archipel des Ryūkyū), qui a longtemps constitué un royaume indépendant du Japon, au sud de l’île de Kyūshū.

Le karaté est une discipline martiale dont les techniques visent à se défendre (uke), puis à répondre par une attaque (atemi) au moyen des différentes parties du corps : doigts (nukite), mains ouvertes (shuto) et fermées (tsuki), avant-bras (uke), pieds (geri), coudes (empi), genoux [ex. : hiza geri]). Les 20 préceptes du karaté voudraient qu’il n’existe pas d’attaque pure et dure de la part d’un karatéka : le combattant répond par une défense (ou une anticipation, nommée sendosei, qui permet d’attaquer avant que l’attaque de l’adversaire ne soit portée) puis une attaque à une agression.

Des nuances de contenus techniques et philosophiques sont relativement marquées en fonction du style (Shōrin-ryū, Shōtōkan, Shōtōkai, Wadō-ryū, Shitō-ryū, Gōjū-ryū, etc.).

Pour acquérir la maîtrise de ces techniques en combat, l’enseignement comporte trois domaines d’étude complémentaires : le kihon (基本), les kata (型 ou 形) et le kumite (組手). Mais d’autres domaines d’étude font partie de l’apprentissage. Le placement et la maîtrise de la respiration sont essentiels à la compréhension des techniques de karaté. En outre, certains maîtres pratiquent la méditation zen.

  • Le kihon (qui signifie « technique de base ») consiste à répéter individuellement, et la plupart du temps en groupe, des techniques, positions et déplacements. Pratiqué avec un partenaire de façon codifiée, on parle alors de kihon-kumite.
  • Le kata (qui signifie « forme ») est un enchaînement codifié et structuré de techniques « représentant un combat réel contre plusieurs assaillants virtuels quasi simultanés « et ayant pour but la formation du corps, l’acquisition d’automatismes ainsi que la transmission de techniques secrètes. Le kata dépasse l’aspect purement technique en permettant au pratiquant, après de nombreuses répétitions, de tendre vers la perfection des mouvements (pour certains, on pourrait dire la danse des combattants).
  • le kumite, ou combat. Littéralement, cela signifie « grouper les mains », c’est-à-dire travailler en groupe et non plus tout seul. Cette notion de kumite peut prendre de multiples formes en karaté, de la plus codifiée à la plus libre. Le combat peut être prédéfini (kihon-kumite), fixé à un nombre d’attaques précis (nippon kumite pour une attaque, nihon kumite pour deux attaques, sanbon kumite pour trois attaques, etc.), souple (jū kumite), sans contact (kunde kumite) ou libre (jiyū kumite). »

Source : Wikipédia

Niji-Kan pratique un karaté de style Shukokaï fondé par Chojiro Tani.

Notre style : le Shukokaï

Le karaté pratiqué dans notre club est de style Shukokaï.

Créé par Chojiro Tani (1921-1998), il se caractérise par la recherche de la puissance optimum des coups.

Notre club inscrit son travail du karaté dans l’esprit traditionnel japonais qui nous est retransmis par un élève direct de Chojiro Tani, référence du style en France : Jean-Claude Elleboode (5e dan de karaté), qui nous rend visite régulièrement pour des cours ou des séminaires.