Ce qui surprend toujours les débutant·es du club, lors de la découverte de nos cours de karaté, c’est l’importance du cérémonial qui entoure les entraînements : les nombreux saluts, de l’entrée au dojo au salut final, incluant l’entrée et la sortie de tatami, les débuts et fin de kata etc.
Ce cérémonial, qui peut paraître suranné dans nos sociétés occidentales, reste important dans la pratique d’un art martial traditionnel. Il signifie que l’élève respecte ses senseis, et celles et ceux venus auparavant, le lieu où l’on s’entraîne, ses partenaires de cours etc. Il permet également de se mettre en condition mentale pour parfaire sa technique et améliorer peu à peu sa pratique.
Le port d’un karaté-gi (ou “kimono”, ainsi que le vêtement est improprement appelé en France) propre et bien entretenu participe de ce respect du lieu, de la discipline, de ses senseis et de ses partenaires. C’est pourquoi il est important de le laver régulièrement et correctement 🧼
Tout d’abord, nous ne sommes pas tou·tes égales et égaux dans la pratique sportive. Certain·es d’entre nous transpirent et tachent plus ou moins leur karaté-gi. Difficile de le garder d’un blanc immaculé sur le long terme.

Voici quelques astuces pour le conserver le plus longtemps possible dans un état correct. 
Tout d’abord, à l’achat, demandez si le tissu rétrécit au lavage ou non. Si oui, il est conseillé de le laver une première fois à 40 ou 60°, pour qu’il ait sa taille définitive avant la première utilisation ♨️.
Ensuite, comment l’entretenir :
▪ le laver (ou a minima le rincer) après chaque entraînement un peu cardio, dès que vous avez transpiré. Dans l’idéal, lavez-le toutes les semaines 🧺 ;
▪ utilisez de la lessive en poudre, et non pas de la lessive liquide ❌. Cela permet de conserver son blanc éclatant plus longtemps ;
▪ lavez le à 30 ou 40°, sur un programme drap ou serviettes, ce qui garantit un bon trempage et rinçage 💦 ;
▪ séchez la veste à plat, ce qui évitera peut-être le repassage; dans l’idéal il faudrait le repasser, mais bon… 🥼
▪ enfin, rangez-le correctement plié, ou même suspendu comme un costume dans votre placard/dressing.
Il faut également plier correctement son vêtement dans son sac, que ce soit avant ou après l’entraînement. Demandez aux anciens comment faire. 
Après l’entraînement, si vous ne lavez pas votre karaté-gi, sortez-le du sac et secouez-le bien avant de le poser sur un portant de votre choix.
Si vous suivez ces quelques règles, vous pouvez conserver vos karaté-gi en bon état de longues années (pas ceux vendus aux débutant·es, mais les karaté-gi traditionnels, vendus pour les katas par exemple). Ils resteront blancs, et s’ils s’usent, vous pouvez les faire recoudre par un·e bon·ne couturier·e 🧵 !
Marie Bouard, novembre 2024